Cancer du sein

Si vous notez la présence d’une masse suspecte dans un sein, il est important de consulter un médecin sans plus attendre. Celui-ci pourra effectuer un examen physique ou une mammographie, c’est-à-dire une radiographie à faible dose qui permet de révéler la présence d’anomalies dans le sein. Pour déterminer s’il s’agit d’un kyste ou d’une masse solide, il se peut qu’une échographie soit recommandée. Pour déterminer si un kyste contient des cellules malignes, il suffit de prélever un échantillon de liquide à l’aide d’une aiguille, tandis qu’une masse solide requiert une analyse au microscope suivant une biopsie. Les cellules cancéreuses peuvent nécessiter un examen visant à déceler la présence de récepteurs des œstrogènes ou de la progestérone dont la présence orientera le traitement. D’autres examens sont disponibles, notamment l’imagerie par résonance magnétique, la scintigraphie osseuse ou la tomodensitométrie afin de vérifier si le cancer s’est propagé à d’autres organes ou tissus.

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La présence d’une masse ou bosse dans le sein lors d’un auto-examen constitue le symptôme caractéristique de présence de cancer du sein. Celle-ci n’est généralement pas douloureuse, mais peut causer une sensation inhabituelle à l’endroit où elle se trouve. Il est possible que la taille ou la forme du sein puisse changer en présence d’une masse. L’apparition d’une enflure sous l’aisselle, la formation d’une fossette, d’une éruption cutanée rougeâtre ou d’un gonflement du sein sont d’autres symptômes qui peuvent constituer des signes précoces du cancer du sein et qui nécessitent une consultation rapide avec un spécialiste de la santé, même sans présence de masse. Ils peuvent toutefois être liés à un trouble non cancéreux. Bien qu’il soit important de déterminer la cause exacte d’une masse, il est à noter qu’environ 8 masses sur 10 sont non cancéreuses.

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Plusieurs facteurs peuvent influencer le choix des traitements d’un cancer du sein, notamment à quelle vitesse évolue la tumeur, sa réponse aux traitements précédents ou s’il y a dissémination, c’est-à-dire si des cellules cancéreuses se détachent de la tumeur et se déplacent ailleurs dans le corps. Un dépistage précoce peut réduire les risques de dissémination et augmenter les chances de guérison.

Plusieurs traitements sont possibles, comme une intervention chirurgicale, la chimiothérapie, la radiothérapie et l’hormonothérapie. Une intervention chirurgicale consiste en l’ablation complète ou partielle du sein. Dans le cas d’une ablation partielle, seuls la tumeur et quelques tissus avoisinants sont enlevés chirurgicalement, tandis que tout le sein est retiré dans le cas d’une mastectomie simple.

Il est possible que les tissus et muscles thoraciques, ou les ganglions lymphatiques, aient à être enlevés. Une connaissance précise de l’emplacement de la tumeur est nécessaire à la réussite du traitement chirurgical et de la radiothérapie, contrairement aux traitements par voie générale.

La chimiothérapie consiste à administrer des médicaments par injection afin de détruire les cellules cancéreuses qui se trouvent dans diverses parties du corps. Ce traitement peut entraîner plusieurs effets secondaires, puisqu’il nuit non seulement aux cellules cancéreuses, mais également aux cellules saines. La personne atteinte peut ressentir des nausées, vomissements ou une perte de cheveux.

Le traitement hormonal peut aussi freiner la croissance des cellules cancéreuses. Les femmes ménopausées dont le cancer est muni de récepteurs hormonaux peuvent aussi recourir à ce traitement.

Dans certains cas, un traitement ciblé peut être utilisé. C’est le cas pour les patient·es surexprimant la protéine HER2, ou pour des patient·es à risque élevé ou ayant une maladie avancée.

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